samedi 14 janvier 2017

Lettre d'une victime de viol de l'âge de 14 à 20 ans sur l'injustice de la prescription à Mme Taubira quand elle était garde des Sceaux







LETTRE À MADAME TAUBIRA QUAND ELLE ÉTAIT GARDE DES SCEAUX



"Vous qui êtes ministre de la Justice, ne pouvez-vous pas œuvrer pour modifier ces lois afin que toutes les victimes de ces crimes puissent porter plainte quand elles sont enfin prêtes parce qu’enfin protégées, entendues et soignées ?"


Madame, 

je m’adresse à vous aujourd’hui en 2014, car je suis désespérée.

Je suis née en Guyane, issue d’une famille de noirs marrons, et j’ai vécu jusqu’à mes 20 ans en Guyane.

De l’âge de 14 ans jusqu’à mes 20 ans, j’ai été victime de graves violences physiques, psychologiques et sexuelles, et retenue prisonnière par le mari de ma mère (je ne peux plus appeler ce monstre «père») :

- mes parents n’ayant pas déclaré ma naissance, je n’avais pas d’état civil ; ils ne touchaient pas d’allocations familiales pour moi, d’ailleurs, lui, le mari de ma mère refusait de toucher quoi que ce soit pour moi, car il disait que je n’étais rien, que je ne valais rien, que je n’avais droit à rien ;

- ils m’ont retirée de l’école à 14 ans et obligée à travailler très dur avec ma mère à la plantation familiale ;

- le mari de ma mère a commis des violences sexuelles sur moi pendant des années, il m’a pris ma virginité, il venait régulièrement me violer dans mon hamac pendant que le reste de la famille dormait,je suis même tombée enceinte, et il m’a obligée à aller faire une IVG ;

- je n’avais pas le droit de protester, de sortir de chez eux, de parler à d’autres personnes, seulement celui d’obéir et de subir, j’étais régulièrement menacée de mort avec une machette  ;

- ma mère n’a jamais pris ma défense et faisait comme si elle ne savait pas ce qui se passait ; pourtant son mari avait aussi violé ma sœur ainée (qui n’a pas le même père), ainsi que d’une de mes cousines qui vivaient avec nous, il était également violent avec ma mère, ainsi qu’avec certains de mes frères, mais personne (famille, amis) ne lui a jamais rien dit, ni ne nous a aidé ;

- l’assistante sociale de ma ville savait que j’étais privée d’école, mais elle n’a rien fait non plus, ni le directeur de l’école qui est juste venu une fois voir ma famille pour leur dire que je devais être scolarisée mais ça s’est arrêté là ;

- une de mes tantes a voulu m’aider à obtenir des papiers d’identité, mais le mari de ma mère l’a menacée, et elle n’a pas pu faire le nécessaire ;

Au cours de l’été de mes 20 ans, j’ai enfin pu m’échapper de cet enfer, en profitant d’une visite à ma grand-mère. J’y suis restée quelques mois, puis je me suis installée à Cayenne avec celui qui est devenu mon mari.

Nous avons eu un enfant et j’ai réussi à obtenir enfin un jugement déclaratif de naissance, puis des papiers d’identité, puis nous avons eu d’autres enfants et nous sommes venus nous installer en France.

Pendant les premières années de notre vie commune, je n’arrivais pas à parler de toutes ces violences dont j’avais été victime, et je le vivais très mal, mon mari avait beaucoup de mal à pouvoir m’approcher dans notre intimité.

Ce n’est que 7 ans après m’être sauvée que j’ai pu enfin exprimer toute cette souffrance à une psychologue de la PMI de mon quartier.

Puis il a fallu encore 7 ans encore pour que je consulte une psychiatre spécialisée dans les violences faites aux femmes, que vous connaissez.

Grâce à ces deux personnes, ainsi qu’au soutien de mon mari et de quelques personnes de ma belle-famille et de mon entourage à qui j’ai pu petit à petit parler de mon histoire, je peux essayer d’avancer dans ma vie, surtout pour mes enfants, que je veux aimer et protéger plus que tout.

Malgré tout, je souffre toujours des séquelles de toutes ces violences que j’ai subies : mal-être constant, repliement sur moi, manque de confiance et d’estime de moi, flashes incontrôlables provoquant des crises d’angoisse. En particulier ces séquelles m’empêchent d’assumer un travail à plein temps, ce pourquoi je suis en arrêt longue maladie.

Je n’arrive pas non plus à me détacher de ma mère, même si je lui en veux énormément de ne pas m’avoir protégée, j’ai besoin de lui parler, de savoir pourquoi elle a accepté cette situation. J’ai essayé d’obtenir des réponses, mais elle ne veut pas ou ne peut pas parler. D’ailleurs elle continue à vivre avec ce monstre, c’est pourquoi je ne peux pas aller la voir, ni seule, ni avec mes enfants.

Le travail psychothérapique que j’ai entrepris me permet aujourd’hui d’accepter mon statut de victime, me donne le courage de briser la loi du silence qui pèse sur ces secrets de famille, et me motive à :

- obtenir que mon tortionnaire soit enfin puni pour tout ce qu’il m’a fait subir ;

- savoir si c’est vraiment mon père biologique ou s’il s’est permis de me traiter comme ça parce qu’il savait que je ne suis pas sa fille, car il n’a jamais fait de mal à mes petites sœurs, mais il l’a fait à ma sœur aîné qui n’est pas du même père et à une de mes cousines.

J’ai donc rencontré un avocat spécialisé en droit pénal pour porter plainte, il m’a répondu :

- que je ne pouvais pas lancer de procédure de contestation de paternité, car le délai de 10 ans était passé !

- que je ne pouvais pas non plus porter plainte pour viols sur mineur, car bien que le délai de prescription soit de 20 ans après la majorité et que j’ai moins de 38 ans, ce délai de prescription est pour moi de 10 ans car j’ai eu 28 ans seulement quelques semaines avant la loi Perben II et que la loi n’étant pas rétroactive, à quelques semaines près je ne peux pas en bénéficier !!

Je suis donc aujourd’hui désespérée, car je n’ai plus aucun moyen de porter plainte au pénal si ce n’est de signaler ce que j’ai subi au procureur de la République (ce que j’ai fait), ni de savoir la vérité sur mes origines.

J’ai l’impression d’être de nouveau prisonnière, et que c’est lui qui a gagné, car ma cousine pour laquelle les faits ne sont pas encore prescrits, ne portera jamais plainte, elle vit toujours dans cet environnement fermé, où le silence est imposé par l’entourage, milieu qui ne veut surtout pas remuer le passé.

Comment ces crimes-là peuvent-ils être prescrits ?
Pourquoi des lois qui permettraient à toutes les victimes comme moi d’espérer se sentir enfin reconnues et mieux, ne peuvent-elles pas être rétroactives ?

Vous qui êtes à la fois une femme et une guyanaise, vous savez que beaucoup d’autres femmes sont dans mon cas et aussi désespérées que moi.

Vous qui êtes ministre de la Justice, ne pouvez-vous pas œuvrer pour modifier ces lois afin que toutes les victimes de ces crimes puissent porter plainte quand elles sont enfin prêtes parce qu’enfin protégées, entendues et soignées ?

J’espère que vous serez sensible à mon histoire et que vous allez m’aider à obtenir réparation.

En vous remerciant d’avance.

LETTRE DE LAURENT ESNAULT, RÉALISATEUR DE «ECOLE EN BATEAU, L’ENFANCE SABORDÉE» : Pour nous, victimes de l’Ecole en bateau, la prescription a été vécue comme une « double peine ».



LETTRE DE LAURENT ESNAULT, RÉALISATEUR DE «ECOLE EN BATEAU, L’ENFANCE SABORDÉE»

crédit photo Sébastien Wendowski

Pour nous, victimes de l’Ecole en bateau, la prescription a été vécue comme une « double peine ».

Le policier de la brigade des mineurs de Paris qui a enquêté sur l’affaire de l’Ecole en bateau m’a toujours soutenu qu’à cause de la prescription, on ne connaît de cette histoire que la partie émergée de l’iceberg. Selon lui, et nous, anciens élèves de l’Ecole en bateau, nous en sommes tous également persuadés, nous ne connaîtrons peut-être jamais l’ampleur réelle de cette affaire, le nombre de victimes qui auraient dû être au procès sur les plus de 400 enfants qui sont passés par cette école.

Plus d’une trentaine, voire une cinquantaine de plaintes minimum auraient pu être déposées contre des adultes de l’Ecole en bateau. A cause des prescriptions, il ne restait qu’une dizaine de parties civiles au procès qui s’est tenu en mars 2013 à la Cour d’Assises des mineurs de Paris.

14 adultes ont été identifiés comme étant des pédophiles avérés. « Grâce » aux prescriptions, ils n’étaient plus que quatre à la barre…

Pour nous, victimes de l’Ecole en bateau, la prescription a été vécue comme une « double peine ». Personnellement, les deux adultes contre lesquels j’ai porté plainte ont échappé à la justice parce que j’ai mis trop longtemps à me « réveiller », à sortir du déni dans lequel s’enferment la plupart des victimes de pédophiles. Quand j’ai réalisé qu’il était trop tard, cela a été une blessure profonde. C’est ce qui m’a déterminé à réaliser le film « Ecole en bateau, l’enfance sabordée ». Puisque je n’avais plus ma place sur le banc des parties civiles, c’était un moyen pour moi d’apporter ma pierre à l’édifice, d’aider à l’expression de la vérité, de témoigner de ce qui nous était arrivé.

Dans ce film, sur les six victimes qui témoignent, deux ont vu les faits qui les concernaient prescrits. D’autres, qui n’ont pas voulu apparaître à visage découvert, et qui n’ont pas non plus pu porter plainte, se sont aussi confiés à moi. Tous m’ont dit la même chose : ils ont vécu la prescription comme une véritable injustice. Cela a renforcé en eux le sentiment de culpabilité, la culpabilité très lourde d’avoir tant tardé à porter plainte. Même si le procès a eu lieu puisque heureusement d’autres faits n’étaient pas prescrits, c’est pour eux une douleur cachée, insupportable.

Je n’ose pas imaginer la situation dramatique dans laquelle nous aurions tous été plongés si le procès n’avait pas pu se tenir parce que les faits auraient tous été prescrits.

Aujourd’hui, les principaux accusés sont en prison et ne sont théoriquement plus des dangers pour la société. Mais sur les 14 qui ont été identifiés par la police, nous avons la quasi certitude que certains d’entre eux, qui n’ont pas été inquiétés, continuent d’abuser d’autres enfants. Un pédophile ne s’arrête pas tout seul. Il faut que l’action de la justice l’oblige à contrôler ses pulsions. J’ai souvent entendu parler de cas de pédophiles qui disaient en aparté aux policiers venus les appréhender : « Merci de m’aider enfin à arrêter cette spirale infernale…» La prescription n’est donc une bonne chose ni pour les victimes et futures victimes, ni pour les pédophiles eux-mêmes…


Laurent Esnault, mai 2014

Lettre destinée au Sénat postée initialement sur le site stopaudeni.comhttp://stopaudeni.com/lettre-au-senat-ecole-en-bateau


Voir également mon article sur le documentaire de Laurent Esnault d'avril 2014 :   

lundi 2 janvier 2017

Conférence internationale pour l’aide aux victimes CIVIC organisée le secrétariat d'État à l'Aide aux victimes par sous le patronage de l’UNESCO. le 9 janvier 2017 avec la participation de la Dre Muriel Salmona




La secrétaire d’État chargée de l’Aide aux victimes,
 Juliette MÉADEL, organise, le 9 janvier 2017 à Paris, 
la première Conférence internationale pour l’aide aux victimes
CIVIC
 sous le patronage de l’UNESCO.

Elle réunira des experts étrangers et français pour un partage d’expériences 
et de bonnes pratiques nationales.
Une table ronde, réunissant plusieurs ministres et représentants étrangers (Allemagne, Belgique, Canada, Espagne, Etats-Unis, Israël, Luxembourg, Lituanie, Norvège, Royaume-Uni, etc) clôturera la journée. L’objectif : poser les bases d’une politique internationale d’aide aux victimes et d’une meilleure coordination entre les Etats.

La Dre Salmona participera à la table ronde à 17h15 
avec pour thème

« La résilience et la reconstruction : comment revivre après le drame », avec notamment comme grand témoin, Mary FETCHET, directrice, fondatrice de Voices of September 11th aux Etats-Unis

La table ronde 5 sera composée de 6 intervenants :

Dr Maurice CORCOS, psychiatre ; 
Mme Caroline LANGLADE, présidente de Life for Paris;
M. Eliud Ambani MULAMA, président de l’association kényane des victimes de terrorisme ;
Mme Paloma PEREZ CORTIJO, sous-directrice de l’aide aux victimes de terrorisme au ministère de l’Intérieur en Espagne ;
Mme Françoise RUDETZKI, membre du CA du FGTI, du CESE et de la CNCDH, fondatrice de l’association SOS Attentats;
Mme Muriel SALMONA, psychiatre, présidente de l’association Mémoire traumatique et victimologie
  
M. Laurent JOFFRIN, journaliste à Libération, assurera la modération de cette table ronde
 





Programme résumé :

09h30
Discours d’ouverture de Juliette MÉADEL,
suivi d’un discours de Robert BADINTER, ancien garde des Sceaux, ministre de la Justice
10h00
« La place des victimes dans la société : évolution et reconnaissance, enjeux de mémoire », avec notamment comme grand témoin, Nicole GUEDJ, avocate, ancienne secrétaire d’Etat chargée des Droits des victimes
11h15
« Le rôle des médias et de la justice : l’accès à l’information du grand public et l’accès à l’information pour les victimes », avec notamment comme grand témoin, Jack LANG, président de l’Institut du monde arabe, ancien ministre
12h30
Conférence de presse de Juliette MÉADEL
14h15
Discours de François MOLINS, Procureur de la République de Paris
14h30
« La formation et la coordination des primo intervenants, conditions d’une réponse efficace dans la phase d’urgence », avec notamment comme grand témoin, Patrick PELLOUX, médecin urgentiste, président de l’association des médecins urgentistes de France
15h45
« Prise en charge, indemnisation et accompagnement dans la durée : faire converger les dispositifs nationaux pour une meilleure protection des victimes », avec comme grand témoin, Jacques TOUBON, Défenseur des droits, ancien ministre
17h15
« La résilience et la reconstruction : comment revivre après le drame », avec notamment comme grand témoin, Mary FETCHET, directrice, fondatrice de Voices of September 11th aux Etats-Unis
18h30
Rencontre ministérielle








dimanche 1 janvier 2017

INTERVENTIONS ET ACTIONS DE L'ASSOCIATION MÉMOIRE TRAUMATIQUE ET VICTIMOLOGIE EN JANVIER 2017




INTERVENTIONS ET ACTIONS 
DE L'ASSOCIATION
MÉMOIRE TRAUMATIQUE ET VICTIMOLOGIE
EN JANVIER
2017



A toutes et à tous avec nos meilleurs vœux militants, solidaires et égalitaires pour cette nouvelle année 2017 et nous vous remercions pour votre précieux soutien 
et votre engagement à nos côtés




JANVIER 2017


1- le 2 janvier à France 5


Première chronique d'un cycle de 3 chroniques de la Dre Muriel Salmona à 14h00

sur les châtiments corporels et autres violences sous couvert d'éducation, pourquoi fallait-il les interdire

2- le 9 janvier à France 5




Deuxième chronique d'un cycle de 3 chroniques de la Dre Muriel Salmona à 14h00

sur les violences sexuelles et traumas : pourquoi faut-il modifier les délais de prescription 







3- le 9 janvier à Paris



la secrétaire d’État chargée de l’Aide aux victimes,
 Juliette MÉADEL, organise, le 9 janvier 2017 à Paris, 
la première Conférence internationale pour l’aide aux victimes
CIVIC
 sous le patronage de l’UNESCO.

Elle réunira des experts étrangers et français pour un partage d’expériences 
et de bonnes pratiques nationales.
Une table ronde, réunissant plusieurs ministres et représentants étrangers (Allemagne, Belgique, Canada, Espagne, Etats-Unis, Israël, Luxembourg, Lituanie, Norvège, Royaume-Uni, etc) clôturera la journée. L’objectif : poser les bases d’une politique internationale d’aide aux victimes et d’une meilleure coordination entre les Etats.
http://www.gouvernement.fr/civicparis

La Dre Salmona participera à la table ronde à 17h15

« La résilience et la reconstruction : comment revivre après le drame », avec notamment comme grand témoin, Mary FETCHET, directrice, fondatrice de Voices of September 11th aux Etats-Unis
 

 Programme résumé :

09h30Discours d’ouverture de Juliette MÉADEL,
suivi d’un discours de Robert BADINTER, ancien garde des Sceaux, ministre de la Justice
10h00« La place des victimes dans la société : évolution et reconnaissance, enjeux de mémoire », avec notamment comme grand témoin, Nicole GUEDJ, avocate, ancienne secrétaire d’Etat chargée des Droits des victimes
11h15« Le rôle des médias et de la justice : l’accès à l’information du grand public et l’accès à l’information pour les victimes », avec notamment comme grand témoin, Jack LANG, président de l’Institut du monde arabe, ancien ministre
12h30Conférence de presse de Juliette MÉADEL
14h15Discours de François MOLINS, Procureur de la République de Paris
14h30« La formation et la coordination des primo intervenants, conditions d’une réponse efficace dans la phase d’urgence », avec notamment comme grand témoin, Patrick PELLOUX, médecin urgentiste, président de l’association des médecins urgentistes de France
15h45« Prise en charge, indemnisation et accompagnement dans la durée : faire converger les dispositifs nationaux pour une meilleure protection des victimes », avec comme grand témoin, Jacques TOUBON, Défenseur des droits, ancien ministre
17h15« La résilience et la reconstruction : comment revivre après le drame », avec notamment comme grand témoin, Mary FETCHET, directrice, fondatrice de Voices of September 11th aux Etats-Unis
18h30Rencontre ministérielle





4- le 16 janvier à Paris



Audition de la Dre Muriel Salmona par la délégation aux Droits des Femmes et à l'Égalité sur les violences faites aux femmes en Guyane

5- le 16 janvier à Paris





Intervention de la Dre Muriel Salmona sur 

les conséquences psychotraumatiques des violences sur la santé des femmes 

à la 2ème journée de formation pour les référents « violences faites aux femmes » dans les services d’urgence (250) organisée par la mission interministérielle pour la protection des femmes victimes de violences et la lutte contre la traite des êtres humains (MIPROF) 

539 référents dédiés ont été nommés dans les services d’urgence. Leurs missions : sensibiliser et former leurs collègues, organiser les conditions de prises en charge des femmes victimes de violence, ou encore identifier les acteurs internes et externes aux établissements pouvant contribuer à une meilleure prise en charge globale.

La ministre a, lors de cette journée, évoqué le prochain plan interministériel de prévention et de lutte contre les violences faites aux femmes.


6- le 16 janvier à France 5







Troisième chronique d'un cycle de 3 chroniques de la Dre Muriel Salmona à 14h00

sur les conséquences psychotraumatiques à long terme des violences et leur impact sur la santé 

7- le 24 janvier à Paris






Formation pour les formateurs-trices des écoles de formation des travailleurs sociaux (IRTS) réseau UNAFORIS (100 à 200) en partenariat avec la MIPROF au Ministère des affaires sociales et de la Santé

La Dre Muriel Salmona intervient de 9 à 12h  sur "Les conséquences de la violence pour la victime" (Les mécanismes neurobiologiques impliqués dans les conséquences psychotraumatiques des violences, les conséquences sur la santé (physique psychologique somatique), le travail, le social,  l’impact de la stratégie de l’agresseur sur la femme victime).





8- le 24 janvier à Paris




Audition de la Dre Muriel Salmona sur l'élaboration du 1er plan de mobilisation et de lutte contre les violences faites aux enfants


9- le 26 janvier à Paris





Formation continue des magistrats à l'ENM Paris dirigée par Mme Odile Barral et M Sébastien Baumert-Stortz


FORMATION CONTINUE DES MAGISTRATS 


CHANGEMENT DE FONCTIONS : JUGE DES ENFANTS,



Le psycho-trauma de 9h30 à 11h




Intervention de Madame Muriel SALMONA, psychiatre, présidente de l'association Mémoire traumatique et victimologie