dimanche 3 décembre 2017

Le plan de lutte contre les violences sexistes et sexuelles présenté par Emmanuel Macron le 25 novembre 2017 est une véritable avancée et une victoire pour plusieurs de nos revendications mais est-il à la hauteur de nos attentes ? #NeRienLaisserPasser



Le plan de lutte contre les violences sexistes et sexuelles présenté par Emmanuel Macron le 25 novembre 2017 est une véritable avancée et une victoire pour plusieurs de nos revendications 
mais est-il à la hauteur de nos attentes ?
#NeRienLaisserPasser




Bourg la Reine le 2 décembre 2017
Dre Muriel Salmona, psychiatre, présidente de l’association Mémoire Traumatique et Victimologie, drmsalmona@gmail.com, tel : 0632399934, memoiretraumatique.org
Nous saluons le discours engagé d’Emmanuel Macron le 25 novembre 2017 à l’Élysée à l’occasion de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, et les mesures qu’il a présentées pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles, dans le cadre de la grande cause du quinquennat pour l’égalité femme-homme

Ces mesures sont une véritable avancée même si nous ne les trouvons pas suffisamment ambitieuses pour répondre à l’urgence de la situation. 

Ces mesures dont la mise en œuvre est prévue lors du premier semestre 2018, se répartissent en trois grands thèmes avec un volet prévention avec l’éducation à l’égalité femme-homme dès le plus jeune âge, un volet amélioration de l’accompagnement des victimes et un volet renforcement de l’arsenal législatif. 

Elles sont une véritable avancée, et elles s’appuient sur une volonté revendiquée de ne plus rien laisser passer (#NeRienLaisserPasser) et sont portées par Marlène Schiappa et son secrétariat à l’Égalité entre les femmes et les hommes dont nous saluons le travail et l’engagement. Nous espérons qu’elles soient fondatrices d’une politique publique forte qui s’installera dans la durée tout au long du quinquennat avec les moyens nécessaires à mise en œuvre et qui sera à la hauteur de l’urgence de ces graves atteintes aux droits, à l’intégrité et à la santé des filles et des femmes qui en sont les principales victimes.

C’est pour nous une première victoire avec plusieurs mesures phares de notre Manifeste qui ont été reprises

Il s’agit pour nous d’une première victoire puisque le plan d’action présenté par Emmanuel Macron poursuit  des avancées du quinquennat précédent auxquelles nous avions participé et reprend plusieurs mesures que nous portions depuis de nombreuses années et que nous avions récemment présentées dans le cadre d’un Manifeste contre l’impunité des crimes sexuels soutenu par 28 associations et près de 45 000 signataires, à Marlène Schiappa au secrétariat d’État à l’égalité entre les femmes et les hommes : https://manifestecontrelimpunite.blogspot.fr


  • comme l’implication forte des professionnels de santé avec un dépistage systématique des violences (premier pas vers un dépistage universel que nos préconisons), la prise en compte de l’effet dévastateur de ces violences sur la santé des victimes et de la nécessité d’une prise en charge des psychotraumatismes et d’une meilleure offre de soins avec la création dès 2018 de 10 centres spécialisés pluridisciplinaires de soins du psychotraumatisme pour les victimes de violences (sur les 100 prévus à terme sur tout le territoire et en outre-mer), ces centres, en lien avec l’hopital, accessibles et sans frais, seront financés par la Sécurité Sociale. Nous sommes soulagé.e.s que ce projet sur lequel nous travaillons avec la Délégation Générale à l’Offre de Soin depuis plus de 11 mois, et pour lequel nous avons élaboré un cahier des charges précis, soit validé au plus haut niveau voir mon interview sur les Nouvelles News : https://www.lesnouvellesnews.fr/unites-psycho-traumatologie-victimes-de-violences/
  • comme l’éducation à l’égalité et à la non-violence dès le plus jeune âge (en crèche et à l’école maternelle) et à la lutte contre l’exposition à la pornographie des enfants (manque un volet plus ambitieux pour protéger tous les enfants particulièrement les filles des violences sexuelles puisqu’ils en sont les principales victimes et contre toute forme de violence) ;
  • comme la mise en place de campagnes pour lutter contre le sexisme et les violences sexuelles, et pour lutter contre les stéréotypes sexistes (publicités) ;
  • comme la formation en initiale et continue dans la fonction publique (grand plan national) et nous espérons qu'elle concernera en urgence la formation des étudiants en médecine ;
  • comme l’engagement de l’État pour améliorer la lutte envers l’excision (avec une attention particulière pour protéger les femmes migrantes qui cherchent à fuir l'excision pour elles ou leurs petites filles), le cyberharcèlement (avec une application numérique) et les violences sexistes et sexuelles au travail ;
  • comme la facilitation du dépôt de plainte avec un meilleur accueil : une pré-plainte avec un signalement et un échange en ligne avec des policiers et des gendarmes sur une plate-forme, un recueil de preuves médico-légales aux urgences hospitalières et dans les unités médico-judiciaires sans qu’il n’y ait ni de plainte ni de réquisition ;
  • comme l’amélioration des lois avec la mise en place d’un âge du consentement légal (le président s’étant à notre grand soulagement déclaré favorable personnellement à 15 ans, nous espérons que ce sera irréfragable et avec un âge de consentement à 18 ans en cas d’inceste de vulnérabilité et de personne ayant autorité) ; l’augmentation des délais de prescription pour les crimes sexuels et les délits sexuels aggravés pour les mineurs de 20 à 30 ans après la majorité (bien que nous préconisions l’imprescriptibilité qui a malheureusement été considérée comme non -pertinente par le président). Dans le même temps la garde des Sceaux annonce d’autres mesures que nous réclamions pour mieux protéger les victimes qui portent plainte en mettant en place une évaluation du danger quelles courent (), et sécuriser les procédures judiciaires en évitant les confrontations des victimes avec les agresseurs avec l’utilisation de vidéos.

S’ajoute à cela la création d’un nouveau délit : le délit d’outrage sexiste qui nous paraît également une bonne chose pour sécuriser les lieux publics et les transports pour les femmes et édicter des limites claires et ne plus tolérer les propos sexistes.


Mais ces mesures sont loin d’être suffisantes, elles ne prennent pas l’entière mesure de la gravité de la situation, de l’abandon où sont laissées la grande majorité des victimes sans protection, ni aide, ni reconnaissance, dans un non-respect intolérable de leurs droits et de l’impunité quasi-totale dont bénéficient les agresseurs : des grandes réformes et des moyens suffisants sont à mettre en place pour répondre à l’ampleur et l’urgence du problème à la fois sociétal, humain et de santé publique que représentent ces violences sexuelles

Nos structures éducatives, sociales, sanitaires et judiciaires ont toutes presque totalement échoué à protéger et à prendre en charge les victimes, ainsi qu’à empêcher ces crimes et délits sexuels de se produire à grande échelle et à ne pas les laisser impunis :  une fille sur cinq subi des violences sexuelles, 93000 femmes, 15000 hommes, 130000 filles et 35000 garçons subissent des viols et des tentatives de viols par an, 83% n’ont n’avoir jamais été ni protégées, ni reconnues, moins de 10% portent plainte et seuls 1% de l’ensemble des viols sont condamnés en cour d’assises,  une majorité de classement sans suite (près de 70% des plaintes pour viols sont classées sans suite) faute d’investigations suffisantes et de leur inadaptation ainsi que le scandale des déqualifications, de la correctionnalisation des viols  (sur les 30% des viols qui font l’objet d’une instruction judiciaire, plus de la moitié seront encore déqualifiés en agressions sexuelles ou pire en atteintes sexuelles ou violences physiques (pour les viols conjugaux) (IVSEA, 2015 ; Le Goaziou, 2016 ; ONDRP 2016).

La gravité des conséquences des violences sexuelles sur leur vie et leur santé à long terme commence à peine à être reconnue comme un problème majeur de santé publique. Les professionnels du soin ne sont toujours pas formés pendant leurs études médicales et de spécialisation et l’offre de soin est très insuffisante. 

La protection, la solidarité et les aides sociales ne sont pas à la hauteur. La justice est quasi absente. 

Les victimes de ces crimes sont confrontées à des injustices en cascades, et leur perte de chance en terme de santé et d’intégration sociale est énorme et scandaleuse, d’autant plus qu’une prise en charge précoce et des soins appropriés éviteraient la majeure partie des conséquences des violences, une aggravation des inégalités ainsi que la production de nouvelles violences. 

Toutes ces structures doivent être réformées en urgence : réforme de la protection de l’enfance et de la protection sociale, une réforme des institutions, de la santé, de la justice avec la création de juridictions spécialisées et d’un arsenal législatif enfin efficace pour ne pas laisser ces crimes et délits impunis et pour protéger et mettre hors de danger les victimes (particulièrement les plus vulnérables, enfants, personnes handicapées, présentant des troubles du spectre de l’autisme, des personnes sans abri, marginalisées, discriminées, migrantes… ), pour ne pas les exposer à leurs agresseurs et pour les préserver (ainsi que les personnes qui les protègent) de nouvelles violences en les réparant et en leur assurant des conditions de vie sécurisées et des soins de qualité. 

Le 5ème plan national et triennal de lutte et de mobilisation contre les violences faites aux femmes et le 1er plan national et triennal de lutte et de mobilisation contre les violences faites aux enfants (arraché de haute lutte) dont de nombreuses mesures concernent les violences sexistes et sexuelles doivent ne pas rester lettre morte et leurs mesures doivent être mises en œuvre en urgence avec les moyens humains et financiers nécessaires.

Les conventions européennes d’Istanbul et de Lazarotte doivent être appliquées particulièrement en ce qui concerne la notion de consentement qui doit être donné volontairement comme le résultat de la volonté libre et éclairée de la personne considérée dans le contexte des circonstances pertinentes, la contrainte étant caractérisée à chaque fois qu'il n'y a pas eu consentement en l'absence de précautions élémentaires prises par l'accusé pour s'assurer précisément de ce consentement, et de prise en compte des psychotraumatisme ainsi que la lutte contre les stéréotypes et la culture du viol auprès de tous les intervenants dans le cadre des procédures judiciaires.

Et nous ne pouvons que déplorer la faiblesse des moyens spécifiques alloués pour la lutte contre ces violences dans le cadre d’une grande cause nationale, alors qu’il va falloir financer des campagnes d’information, des enquêtes, des études et des recherches, les formations des professionnels, la protection des victimes (protection de l’enfance, protection policière et judiciaire, protection sociale), la prise en charge médicale et l’amélioration du fonctionnement de la police, de la gendarmerie et de la justice et subventionner les associations d’aide aux victimes. Et nous sommes un collectif de 100 personnalités dans une tribune publiée le 2 décembre 2017 dans le journal Le Monde à demander au président d'augmenter le budget alloué à la lutte contre les violences faites aux femmes : Violences infligées aux femmes "Nous exhortons le gouvernement à revoir sa copie".


Nous espérons que le discours d’Emmanuel Macron associé au mouvement de libération de la parole des victimes de violences sexuelles depuis l’affaire Weinstein marquent un tournant historique dans la prise de conscience de notre société de l’ampleur et la gravité de ces violences, signent la fin de la tolérance, de la complicité et de l’impunité dont bénéficiaient jusque là les agresseurs et ouvrent une nouvelle ère de solidarité et de protection vis à vis des victimes où leurs droits seront enfin respectés

C’est une grande première d’avoir un discours d’un président de la République aussi long (1 heure), engagé et féministe contre les violences sexistes et sexuelles, un discours qui aborde la domination masculine et le combat culturel pour lutter contre les inégalités entre les femmes et les hommes et contre les stéréotypes, à qui énonce la responsabilité d’un l’Etat qui n’a pas jusques là suffisamment pris la mesure de ces violences, qui énonce que les agresseurs ne seront plus tolérés, ni excusés mais condamnés, et que la honte doit changer de camp, pour devenir celle des agresseurs, et qui parle même de honte nationale face à ces violences.

Nous avons également apprécié et nous avons été touchées qu’il réponde enfin à nos appels réclamant un hommage national pour toutes les femmes victimes de féminicides (même s’il n’a pas utilisé le mot) avec une minute de silence et plusieurs noms des 123 femmes ayant été tuées par leur conjoint ou ex-conjont en 2016. 

En revanche la référence par le président à 3 reprises au danger d’une délation généralisée nous a choqué, la délation est un terme pour le moins malheureux et totalement inapproprié alors qu’il s’agit de briser et de déconstruire la loi du silence, le déni et la culture du viol qui s’imposent aux victimes et qui les réduisent au silence et qui les font se sentir coupables et honteuses. 

Alors qu’il s’agit de permettre aux filles et aux femmes de pouvoir enfin parler et dénoncer les crimes et délits qu’elles ont subis, parler de délation les renvoie à une intention de nuire aux hommes, comme si c’était elles qui, en parlant et en dénonçant des délits et des crimes, faisaient la guerre aux hommes, généraient un climat de haine et créaient un climat de suspicion généralisée. Non ! c’est exactement ce qui définit la culture du viol, cette inversion qui fait de la victime la responsable, la coupable, l’agresseuse, celles par qui le scandale arrive, celles qui vont ruiner la réputation d’un homme, d’une famille, d’une institution… Les dénonciations de délits et de crimes sexuels sont celles qui vont susciter le plus de doute a priori alors que le risque de fausses allégations et de dénonciations calomnieuses est minime situé selon les études entre 3 et 6%, pas plus que pour tous les autres plaintes pour délits et crimes. Mettre en cause l’intentionnalité et la crédibilité des victimes en évoquant un risque de délation généralisé, c’est salir la parole des victimes ainsi que le mouvement inédit de libération de la parole et de solidarité auquel on assiste depuis début octobre, c’est porter atteinte à leur droit fondamental d’accéder à la justice et d’en être entendu, c’est mettre en danger les nombreuses autres victimes qui pourraient être protégées si les agresseurs étaient dénoncés et condamnés, c’est nier la réalité de l’abandon sans protection et sans reconnaissance de la très grande majorité des victimes qui sont réduites au silence (83% selon notre enquête IVSEA 2015). Faut-il rappeler que moins de 10% des victimes de viols portent plainte… et que seuls 1% des viols sont condamnés aux assises… (ONDRP, 2015-2016).


Aux termes du droit international, l’Etat peut être tenu responsables d’actes de violence sexuelle perpétrés par des particuliers s’ils ont manqué à leur obligation d’empêcher ces actes ou de protéger les victimes. 

Il est temps et urgent d’agir, pour cela des réformes majeures sont nécessaires. 




Pétitions à signer :

Pétition 2017 de l’association Mémoire Traumatique et Victimologie qui a reçu plus de 44 600 signatures : STOP à l’impunité des crimes sexuels  : https://www.mesopinions.com/petition/justice/stop-impunite-crimes-sexuels/35266
Pour lire le Manifeste contre l’impunité des crimes sexuels


Pétition 2015 de l’association Mémoire Traumatique et Victimologie qui a reçu plus de 22 400 signatures : Droit d'être soignées et protégées pour toutes les victimes de violences sexuelles ! http://www.mesopinions.com/petition/sante/droit-etre-soignees-protegees-toutes-victimes/14001


Pétition 2016 de l’association Mémoire Traumatique et Victimologie qui a reçu plus de 35 700 signatures : Pour une imprescriptibilité des crimes sexuels
Pour lire le Manifeste pour une imprescriptibilité des crimes sexuels

Pétition 2017 de l’association Mémoire Traumatique et Victimologie qui a reçu plus de 38 500 signatures : Stop aux violences faites aux enfants
Pour lire le Manifeste stop aux violences faites aux enfants :



Pour en savoir plus sur la culture du viol et les mythes sur le viol :

À lire et consulter sur la culture du viol et les violences sexuelles l’excellent blog féministe : Sexisme et Sciences humaines  http://antisexisme.net et ses articles très documentés sur les : Mythes sur les viols.

À lire POUR EN FINIR AVEC LE DÉNI ET LA CULTURE DU VIOL en 12 points article de Muriel Salmona de 2016 réactualisé en 2017 sur le blog stopauxviolences.blogstop.fr : https://stopauxviolences.blogspot.fr/2017/03/pour-en-finir-avec-le-deni-et-la.html

À lire également Le livre noir des violences sexuelles de Muriel SALMONA Paris, Dunod, 2013.et Violences sexuelles. Les 40 questions-réponses incontournables, de Muriel SALMONA Paris, Dunod, 2015.

En quoi connaître l’impact psychotraumatique des viols et des violences sexuelles est-il nécessaire pour mieux lutter contre le déni, la loi du silence et la culture du viol, pour mieux protéger les victimes et pour que leurs droits soient mieux respectés ? de Muriel Salmona 2016 téléchargeable sur le site : http://www.memoiretraumatique.org/assets/files/v1/2016-Necessaire-connaissance-de-limpact-psychotraumatique-chez-les-victimes-de-viols.pdf

Ces viols que les Français ne sauraient voir : ce déni alimente la honte des victimes de Laure Salmona mars 2016 : http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1490893-ces-viols-que-les-francais-ne-sauraient-voir-ce-deni-alimente-la-honte-des-victimes.html

JUSTICE, VOUS AVEZ DIT JUSTICE ? de Muriel Salmona, 2017 téléchargeable sur le site : http://www.memoiretraumatique.org/assets/files/v1/Articles-Dr-MSalmona/20170321-lettre_ouverte_viol_en_re%CC%81union.pdf

La victime c’est la coupable de Muriel Salmona, 2011 téléchargeable sur le site : http://www.memoiretraumatique.org/assets/files/v1/Documents-pdf/La_victime_c_est_la_coupable_4_septembre_2011_Muriel_Salmona.pdf


Pour en savoir plus sur les violences 


 • Les sites de l’association Mémoire Traumatique et Victimologie avec de nombreuses informations disponibles et des fiches pratiques sur les violences, leurs conséquences sur la santé, leur prise en charge, et des information sur les campagnes et les actions de l’association :
 • Les blogs de la Dre Muriel Salmona :
 • http://lelivrenoirdesviolencessexuelles.wordpress.com avec une bibliographie générale
 • Le Livre noir des violences sexuelles, de Muriel SALMONA Paris, Dunod, 2013.
 • Violences sexuelles. Les 40 questions-réponses incontournables, de Muriel SALMONA Paris, Dunod, 2015.
 • Le rapport d’enquête IVSEA Impact des violences sexuelles de l’enfance à l’âge adulte, 2015 SALMONA Laure auteure, SALMONA Muriel coordinatrice Enquête de l’association Mémoire Traumatique et victimologie avec le soutien de l’UNICEF France dans le cadre de sa campagne #ENDViolence (téléchargeable sur les sites http://stopaudeni.com/ et http://www.memoiretraumatique.org 
 • L’enquête Les français-e-s et les représentations du viol et des violences sexuelles, 2016 conduite par IPSOS pour l’Association Mémoire Traumatique et Victimologie, SALMONA Muriel, directrice et SALMONA Laure coordinatrice et auteure du rapport d’enquête et du dossier de presse téléchargeable sur les sites http://stopaudeni.com/ et  http://www.memoiretraumatique.org (3)
 • De nombreux articles de la Dre Muriel Salmona, ainsi que des vidéos de formation sont consultables et téléchargeables sur le site http://www.memoiretraumatique.org    : http://www.memoiretraumatique.org/publications-et-outils/articles-de-la-dre-muriel-salmona.html
 • Des brochures d’information éditées par l’association, sur les conséquences des violences sur la santé à destination des adultes et des jeunes à télécharger sur le site http://www.memoiretraumatique.org et stopaudeni.com
 • Des films témoignages Stop au déni-les sans voix de Catherine Zavlav, 2015 sur http://stopaudeni.com


Les publications et rapport de Véronique Le Goaziou : rapport final de la recherche "Les viols dans la chaîne pénale" 2016 consultable sur le site de l’ORDCS
Les viols en justice : une (in)justice de classe ? in Nouvelles Questions Féministes 2013/1 (vol.32)
et écrit avec Laurent Mucchielli : Les viols jugés aux assises : in Questions pénales CESDIP septembre 2010


Enquête CSF Contexte de la sexualité en France de 2006, Bajos N., Bozon M. et l’équipe CSF., Les violences sexuelles en France : quand la parole se libère, Population & Sociétés (Bulletin mensuel d’information de l’Institut national d’études démographiques), 445, mai 2008. http://www.ined.fr/fichier/t_publication/1359/publi_pdf1_pop_soc445.pdf

consultez la lettre de l’observatoire des violences faites aux femmes publiées sur le site gouvernemental stop-violences-femmes.gouv.fr pour les chiffres sur les violences sexuelles : http://www.stop-violences-femmes.gouv.fr/IMG/pdf/lettre_ONVF_-_no_6_-_mai_2015_-_violences_et_sante.pdf

Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales ONDRP– Rapport annuel sur la criminalité en France – 2015 :

Etude sur les viols et les agressions sexuelles jugés en 2013 et 2014  en Cour d’assises et au Tribunal correctionnel de Bobigny réalisée par l’Observatoire des violences envers les femmes du 93 et le TGI de Bobigny
et sur la déqualification des viols un site à consulter : La correctionnalisation du viol : la négation d'un crime  https://lacorrectionnalisationduviol.wordpress.com







lundi 20 novembre 2017

INTERVENTIONS ET ACTIONS DE L'ASSOCIATION MÉMOIRE TRAUMATIQUE ET VICTIMOLOGIE EN NOVEMBRE et DECEMBRE 2017



INTERVENTIONS ET ACTIONS 
DE L'ASSOCIATION
MÉMOIRE TRAUMATIQUE ET VICTIMOLOGIE
EN NOVEMBRE et DECEMBRE
 2017




NOVEMBRE 2017




1- le 10 novembre à Bruxelles


Commissariat Général aux Réfugiés et aux Apatrides 

Trauma et mémoire : Mid’info Dr M. Salmona

La cellule genre du Commissariat Général aux Réfugiés et aux Apatrides invite à une rencontre avec la psychiatre française Muriel Salmona, spécialisée en mémoire traumatique et victimologie. https://fr.wikipedia.org/wiki/Muriel_Salmona
De quelle manière des actes de violence, des évènements traumatisants, peuvent-ils influencer  la mémoire des victimes ? Elle abordera entre autres aspects, le syndrome de stress post traumatique,  les conséquences des  crimes sexuels, des violences faites aux femmes, aux enfants, …

2- le 14 novembre à Toulouse



Conseil Départemental de Haute-Garonne


Journée de formation sur les violences conjugales organisée par le Conseil Départemental de Haute-Garonne auprès de 150  travailleurs médico-sociaux (assistants sociaux de polyvalence, référents Aide Sociale à l'enfance, psychologues, puéricultrices et médecins PMI, CESF, TISF, médecins et infirmiers des actions médico-sociales) du Conseil Départemental de Haute-Garonne.

Intervention de la Dre Muriel Salmona présidente de l’association Mémoire Traumatique et Victimologie de 14h à 17h :

Répérage des victimes et les mécanismes de la violence dans le couple et son impact traumatique sur les victimes




3- le 16 novembre à Paris,





XXXVIIIe COLLOQUE MEDICAL du S.NA.M.S.P.E.N
Syndicat NAtional des Médecins de Santé Publique  de l'Education Nationale  U.C.M.S.F 

Les violences faites à l'enfant, prévenir, dépister, agir, rôle du médecin scolaire

Intervention de la Dre Muriel Salmona présidente de l’association Mémoire Traumatique et Victimologie sur :


Impact psychodramatique des violences faites aux enfants : la mémoire traumatique à l’oeuvre 

programme



4- le 17 novembre à Nantes,


Unité d'accueil des enfants en danger du CHU de Nantes

Journée universitaire de pédiatrie médico-légale, sur les Conséquences des violences sur la santé des enfants et des adolescents
Organisée par l'unité d'accueil des enfants en danger du CHU de Nantes en partenariat avec la faculté de médecine et le Département de Loire-Atlantique qui se tiendra à la faculté de Médecine de Nantes, amphithéâtre Kernéis, le 17 novembre 2017.

La loi de protection de l’enfant du 14 mars 2016 vise à garantir une meilleure prise en compte des besoins fondamentaux et des droits de l’enfant, à améliorer la prévention, le repérage et le suivi des situations de danger à garantir plus de cohérence et de stabilité dans les parcours des enfants en protection de l’enfance.  

Les conséquences des violences sur la santé des enfants et des adolescents, sont maintenant  mieux connues, et laissent entrevoir un enjeu majeur de sante publique. Les objectifs de ce colloque, à trois jours de la Journée internationale des droits de l’enfant, seront de mieux connaître les besoins fondamentaux de l’enfant en protection de l’enfance, de mieux comprendre les conséquences des violences sur la sante de l’enfant et de l’adolescent, et d’apporter des pistes de réflexion sur leur évaluation et leur prise en compte.

Intervention de la Dre Muriel Salmona présidente de l’association Mémoire Traumatique et Victimologie sur :

Mémoire traumatique : Impact psychotraumatique des violences sur la santé des enfants







5- le 23 novembre à Paris,


Commission des lois du Sénat : 

Audition de la Dre Muriel Salmona présidente de l’association Mémoire Traumatique et Victimologie par le 

  Groupe de travail sur les infractions sexuelles commises sur les mineurs

6- le 23 novembre à Paris,



Osez Le Féminisme Vous invite à la soirée qu’elle organise pour 
la NUIT DES DÉBATS
le Jeudi 23 novembre 2017 à 19h45 - Salle du Conseil de Paris
La nuit des débats : le cri des femmes !”

Animé par Hélène Bidard

La Dre Muriel Salmona interviendra sur le thème :  S’écouter et se comprendre, c’est se préparer : Conséquences post-traumatiques, dissociation, état de sidération… Quels sont les effets psychologiques des agressions







7- le 24 novembre à Tours,


Direction Départementale de la Cohésion Sociale
Responsable de la Délégation aux Droits des Femmes et à l'Égalité

LES VIOLENCES SEXUELLES
Définition, impacts et prise en charge

Journée d'étude 
La Pléiade 154 rue de la Mairie La Riche

avec la Dre Muriel Salmona présidente de l’association Mémoire Traumatique et Victimologie


8- le 25 novembre à Paris,

Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes

2017 : ALLONS NOUS DIRE ENFIN STOP AUX VIOLENCES CONTRE LES FEMMES ? : MANIFESTATION 25 NOVEMBRE 2017 REGION PARISIENNE 13H MONTREUIL, 14H30 REPUBLIQUE

Le 25 novembre, journée internationale pour l’élimination des violences contre les femmes, arrive cette année dans une actualité brûlante. Deux semaines après que le viol d'une enfant de 11 ans ait été requalifié “d’atteinte sexuelle” par le parquet, des centaines de milliers de femmes victimes de harcèlement et d’agressions sexuelles se mobilisent pour dénoncer publiquement leurs agresseurs, connus ou non, avec les hashtags #BalanceTonPorc et #MoiAussi. Le mouvement est mondial.

Certains semblent découvrir le sujet et s'étonnent du nombre de victimes. Pourtant, les violences patriarcales contre les femmes ne sont pas des faits nouveaux. En France, les chiffres n’évoluent quasiment pas d'une année sur l'autre. En 2016, au moins 123 femmes ont été assassinées par leur conjoint ou ex. Chaque jour, 230 femmes adultes sont violées, et plus encore de filles mineures.

Les violences patricarcales prennent de très nombreuses formes : publicités sexistes et dégradantes, insultes, harcèlement dans la rue, cyberharcèlement, harcèlement sexuel au travail, lesbophobie, coups, agressions sexuelles, prostitution et traite, pornographie, mutilations sexuelles, mariages forcés, viols, violences conjugales, violences psychologiques, administratives et économiques, violences contre les femmes en situation de handicap, de vulnérabilité économique, femmes migrantes étrangères souvent victimes de double violence.

Ces violences sont universelles, et touchent toutes les femmes. Elles ont lieu partout dans le monde et sont le fait d’hommes de toutes origines, de tous milieux, de tous pays. Elles ne sont pas seulement le fait de “pauvres”, “d’étrangers” ou d’hommes issus de “quartiers difficiles”, comme on voudrait souvent nous le faire croire afin d’instrumentaliser la parole féministe à des fins racistes, ou pour stigmatiser les milieux populaires.

Malgré l’action des associations féministes et les témoignages de femmes victimes, la tolérance de la société face à ces violences reste très forte, et l’impunité des agresseurs reste la règle : 1% de violeurs seulement est condamné en France.

Il est temps que la société prenne la mesure des violences subies par les femmes du fait du système patriarcal et pour le maintenir. Arrêter les violences ne peut se faire sans un changement global des rapports entre les femmes et les hommes. Cela suppose une volonté de mener une politique publique contre les violences faites aux femmes, de grande ampleur. Cela exige un budget conséquent alloué au secrétariat d’Etat à l’égalité entre les femmes et les hommes. Les subventions aux associations, qui remplissent des missions de service public, doivent être pérennisées et augmentées. Leurs emplois doivent pouvoir être conservés car elles pâtissent en premier lieu de la suppression des contrats aidés.

Nous demandons une loi-cadre contre les violences et le sexisme, qui inclut :
- l'application des lois existantes, le renforcement de l'arsenal juridique, la fin de l'impunité et la protection des victimes ;
- dès le plus jeune âge la prévention et l'éducation à l'égalité, au respect et à la vie affective et sexuelle ;
- la formation des professionnel.le.s aux violences sexuelles et sexistes.

Le 25 novembre, femmes et hommes, manifestons pour enfin en finir avec les violences patriarcales contre les femmes !


9- le 28 novembre à Roanne,


À l’occasion de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes


conférence de la Dre Muriel Salmona présidente de l’association Mémoire Traumatique et Victimologie

La mémoire mémoire à l’épreuves des violences

Regards croisés sur la prise en charge des victimes en rognais

conférence co-organisée par CIDFF, Le planning familial, SOS Violences Conjugales 42, Arravem,  le Centre Hospitalier de Roanne, le préfet de la Loire, la ville de Roanne, 

13h30 à 17h Chorum Alain Gilles Halle André Vacheresse






9- le 29 novembre à Clermont Ferrand,



COLLOQUE REGIONAL DE 
sensibilisation des professionnels du Secteur Santé & Social 
vis à vis des Violences Faites aux Femmes

 "De la sexualité à la violence sexuelle »

L'ensemble des professionnel.le.s s'engagent
sur la prise en charge des femmes et des enfants victimes de violences sexuelles

organisé par Gynécologie Sans Frontières

Clermont-ferrand 29 novembre 2017 
Faculté d'odontologie - 2 rue de Braga – 63000 Clermont-Ferrand

Avec l'intervention de la Dre Muriel Salmona présidente de l’association Mémoire Traumatique et Victimologie

Mémoire traumatique de l'enfant à l'âge adulte












DECEMBRE 2017



1- le 5 décembre à Paris,



PROGRAMME DE FORMATION                                  
         Enfants de retour de zone de guerre. Quelles prises en charge ?

avec les interventions 


Thierry BAUBET, Chef de Service de Psychopathologie de l'enfant, de l'adolescent, psychiatrie générale et addictologie spécialisée à l’Hôpital Avicenne
Et Muriel Salmona ; psychiatre,  présidente de l'Association mémoire traumatique

 Psycho-trauma du jeune enfant exilé et provenant d’une 

situation de guerre. 

Les enjeux de sa prise en charge.



La situation des familles ressortissantes ou résidentes françaises présentes en zone de guerre irako-syrienne fait l’objet d’une attention particulière du gouvernement. Si le nombre d’enfants de retour en France est pour l’instant faible, leur prise en charge par les services sociaux nécessite d’être anticipée. 
En effet, la circulaire du 24 mars 2017 instaure, à titre expérimental et exceptionnel pendant 3 ans, la possibilité pour le juge des enfants de prononcer une mesure d’Assistance Educative en Milieu Ouvert exercée par la PJJ au bénéfice d’enfants confiés conjointement à l’aide sociale à l’enfance. 
Cette formation de 3 jours vise à sensibiliser les professionnels de la PJJ sur les spécificités de ce public de jeunes enfants ayant subis des traumas dans un contexte d’exil et de guerre, ainsi qu’à les outiller sur les enjeux spécifiques de leur prise en charge dans un cadre judiciaire civil.



2- le 7 décembre à Paris,

Formation MIPROF

 



Intervention de la Dre Muriel Salmona 

sur les conséquences psychotraumatiques des violences sur la santé des femmes 

à la journée de formation pour les chirurgiens dentistes

 organisée par la mission interministérielle pour la protection des femmes victimes de violences et la lutte contre la traite des êtres humains (MIPROF) 

même programme qu'en 2016 :







3- le 8 décembre à Limoge,



http://www.ceccof.com/evenements/colloques#colloqueR


COLLOQUE CECCOF (Centre d'Études Cliniques des Communications Familiales) 


NOS CROYANCES EDUCATIVES BOUSCULÉES
L’impact des neurosciences dans l’approche du développement de l’enfant et de l’adolescent

Notre culture systémique, nous incite à réfléchir et à travailler autour de la prise en compte de l'individu et de son symptôme dans ses interactions avec ses différents contextes de vie...
Depuis une dizaine d'années, les neurosciences apportent de nouvelles connaissances pour la compréhension de la psychologie humaine. Les nouvelles technologies, dont les progrès de l'imagerie médicale, nous permettent d'approcher l'homme au travers de son fonctionnement cérébral. Ces découvertes ont donné naissance à de nouveaux modes de compréhension du comportement humain. Une perception quelque peu mécanique du fonctionnement psychoaffectif des individus s'est mise en place. L’attitude positive dans la relation à l'Autre est devenue une norme que chacun doit appliquer. Les neuromédiateurs activés au cours d'échanges « positifs » seraient ils les seuls gages d'équilibre et de sérénité émotionnels ?
Nous assistons à l'émergence d'un nouveau paradigme qui interroge nos modes de compréhension et d'intervention dans nos contextes socio-éducatifs, pédagogiques et thérapeutiques. Serons-nous en capacité de les mettre au service d’une meilleure appréhension de la complexité et d'éviter l'écueil d’une simplification causale ?

Avec l'intervention de la Dre Muriel Salmona

Les mécanismes psychologiques et neuro-biologiques à l’oeuvre dans les troubles psychotraumatiques

Muriel SALMONA, Psychiatre, Présidente de l'association Mémoire Traumatique et Victimologie, Responsable d'études sur les conséquences psychotraumatiques des violences (2008, 2015). Auteur de « Violences sexuelles : les 40 questions-réponses incontournables », Paris, Dunod, 2015, « Châtiments corporels et violences éducatives ». Paris, Dunod, 2016





4- le 12 décembre à Amiens,

Académie de la Somme

Journée du rectorat d’Amiens auprès des médecins, des infirmières, des assistantes sociales, des psychologues scolaires, des chefs d’établissement et des CPE de l’académie de la Somme ainsi que des professionnels de la santé et des services d’urgences

avec l'intervention de la Dre Muriel Salmona, Présidente de l'association Mémoire Traumatique et Victimologie

sur le psychotraumatisme et ses mécanismes
l’impact psychotraumatique des violences sur la santé

La journée se déroulera
le mardi 12 décembre 
à CANOPEE  ( ex : CRDP) 45 rue st leu à Amiens,
à l'amphithéatre robert wallet 
de 9h à 17 h 
Mr Jean Hubac Inspecteur d'Académie de la somme fera l'ouverture

Vous êtes accueillie par Mme le docteur Bleux, Mme la conseillère technique de service social en faveur des élèves Mme Goyet et l'infirmière conseillère technique Mme Pourchez (moi-même)
et nous sommes toutes trois conseillères techniques de Mr Hubac inspecteur d'Académie de la Somme.
Et seront présent également Mme le Dr Burger et Mme Rousseau respectivement médecin et infirmière  conseillères  techniques de  Mme le Recteur de l'académie d'Amiens
Le public sera  : 
 - Les infirmières , psychologue, enseignants référents et assistantes de service social scolaires du département de la somme 
- Des inspecteurs de l'éducation nationale ( de circonscription)
 - Les médecins de l'éducation nationale  de l'académie
 - Les assistantes de service social en faveur des personnels de l'Académie et des administrations du département ( hors Éducation)
- Des infirmières de l'Aisne et de l'Oise 
- Des conseillers techniques des inspecteurs d'académie de l'Oise et de l'Aisne ( médecins, infirmiers, assistantes sociales)
 - Des magistrats , juges des enfants, procureur, substitut, ..
- Des personnels de l'espace des droits de l'enfant et du conseil départemental 
- Des personnels de cohésion sociale et d'association complémentaire de la justice ( yves lefevre)
- Des médecins généralistes ( médecins des pompiers et sexologue)
-Un médecin responsable de l'unité de médecine légale du CHU d'Amiens
- Une formatrice discipline positive

soit près de 280 personnes ....



5- le 19 décembre à Paris



Le Conseil Départemental des Yvelines

Dans le mouvement de professionnalisation des assistants familiaux du département des Yvelines, il est nécessaire d’organiser des formations sur des thèmes ciblés de la protection de l’enfance actuelle avec des cycles de conférences de sensibilisation au sujet, pour sensibiliser les professionnels de l’enfance au repérage des troubles et à leur prise en charge quotidienne.


« la prise en charge des psychotraumatismes » 
  • Madame FALL, ethnologue et thérapeute familiale, vice-présidente.
  • Madame SALMONA, psychiatre, spécialisée en psycho-traumatologie, présidente association mémoire traumatique et victimologie ;