samedi 24 novembre 2012

Actions et présence dans les médias de l'association Mémoire Traumatique et Victimologie pour la journée internationale pour l'élimination des violences à l'égard des femmes du 25 novembre 2012

Dans le cadre de la journée internationale du 25 novembre 2012 pour l'élimination 
des violences à l'égard des femmes :

 formations, interventions dans des colloques et dans les médias de  l'Association Mémoire Traumatique et Victimologie




L'Association Mémoire Traumatique et Victimologie
 avec les délégations aux droits des femmes et à l'égalité, les CIDFF, l'Observatoire départementale des violences envers les femmes du 93 a proposé aux professionnel-le-s prenant en charge les femmes victimes de violences :


des journées de formation : 

4 en Auvergne (2 à Clermont-Ferrand et 1 à Aurillac sur les conséquences psychotraumatiques des violences, et 1 à Moulins sur les violences sexuelles), 1 en Haute-Corse (à Bastia sur les violences sexuelles), 1 à Nïmes (sur les conséquences psychotraumatiques des violences)


des interventions : 

1 à Bobigny pour présenter  une brochure d'information des violences à destination des adolescentes et des jeunes femmes avec l'Observatoire des violences envers les femmes du 93, 1 à Angoulème sur les violences sexuelles, 1 à Bruxelles (Le travail à délivrer des violences)


Et l'Association Mémoire Traumatique et Victimologie a été présente dans les médias :

La dre Muriel Salmona a été interviewée  :

Le Nouvel Obs papier pour le dossier Viols elles manifestent : Enquête sur la face cachée du viol pour lequel j'ai été interviewée par Elsa Vigoureux
http://tempsreel.nouvelobs.com/viol-le-manifeste/20121119.OBS9861/je-declare-avoir-ete-violee-l-obs-lance-le-manifeste-des-313.html

par l'AFP sur la formation des professionnels prenant en charge les femmes victimes de violences, interview diffusée dans libération, le Point, 20 minutes, etc. : http://www.liberation.fr/depeches/2012/11/23/face-aux-violences-faites-aux-femmes-mieux-former-les-professionnels_862494



Dans La Montagne le 5, le 20 et le 21 novembre La psychiatre Muriel Salmona dénonce le « manque de prise en charge » des femmes violentées (21 novembre)
http://www.lamontagne.fr/auvergne/actualite/departement/allier/2012/11/22/la-psychiatre-muriel-salmona-denonce-le-manque-de-prise-en-charge-des-femmes-violentees-1342871.html

Dans Grazia : à paraître dimanche


Elle a été l'invitée :

au JT de France 3 Auvergne le 19 novembre : 
http://www.pluzz.fr/jt-19-20-auvergne.html

au journal radio de France Bleue Auvergne le 20 novembre

à France Inter dans l'émission de Pierre Weill le 21 novembre : "Le téléphone sonne" :
cliquez sur le lien pour écouter l'émission
http://www.franceinter.fr/emission-le-telephone-sonne-la-journee-internationale-pour-l-elimination-des-violences-a-l-egard-des





à RTL dans l'émission le 23 novembre 
"on est fait pour s'entendre" de Flavie Flament :

cliquez sur le lien pour écouter l'émission






L'association Mémoire Traumatique et Victimologie fait partie du collectif Abolition 2012 qui a lancé une action pour cette journée :
http://www.abolition2012.fr



cliquez sur l'image pour agrandir



Et l'association appelle à la manifestation du 25 novembre 2012 à Paris de Bastille au Ministère de la Justice, Place Vendôme: Pour en finir avec les violences faites aux femmes



jeudi 22 novembre 2012

Brochure à destination des adolescentes et des jeunes femmes réalisée et publié par l'Observatoire des violences envers les femmes du 93 et ll'Association Mémoire Traumatique et Victimologie


Brochure d'information sur les violences 
et leurs conséquences à destination
des adolescentes et des jeunes femmes

réalisée en partenariat avec l'Observatoire des violences 
envers les femmes du 93 
Textes de la Dre Muriel Salmona

Cette brochure sera disponible gratuitement
demande d'exemplaires à envoyer 
à l'association Mémoire Traumatique et Victimologie
memoiretraumatique@gmail.com
54 avenue des vergers 
92340 Bourg la Reine

Elle est téléchargeable sur le site de l'Association : ICI

















































Mise en ligne d'une plateforme interactive : Viol, les voix du silence




"Viol, les voix du silence" 

est une plateforme interactive dont l'objectif est de mobiliser les français et les inciter à briser le silence autour de ce grand tabou de société. Diffusé par France Télévisions, le projet compte comme partenaires France Inter, le Nouvel Observateur, Marie Claire, le Ministère des droits des femmes et le Ministère de l’Éducation Nationale.

Le site est mis en ligne depuis le lundi 19 novembre 2012 à l'adresse suivante :





Cette plateforme est avant tout un espace d'expression pour tous – que l’on soit victime ou simplement solidaire - offrant la possibilité de s'exprimer de la manière la plus large possible en publiant des photographies, vidéos, enregistrements sonores, ou des textes. Il s'agit ici de libérer la parole et de prendre conscience de la massivité de ce crime.

Pour être le plus incitatif possible un documentaire interactif est également proposé. Vous pourrez découvrir le témoignage de 5 femmes qui nous racontent leur vécu, de l'agression au procès, de la peur de mourir à la reconstruction. Leur récit est courageux, il montre l'exemple et, nous l'espérons, ouvrira la voie vers de nouvelles participations. 
Chaque § est ponctué d'éclairages auxquels les Dres Muriel Salmona et Emmanuelle Piet ont participé ainsi que Sandrine Goldschmidt, Geaoges Vigarello et le Dr Pierre Zagury,… Pour écouter les éclairages il faut cliquer sur les petits ronds verts kaki de la ligne de visionnage :
http://viol-les-voix-du-silence.francetv.fr/documentaire-interactif/l-agression-1.html

Un chat en ligne, conçu sous forme de permanences et animé par un psychologue, oriente et guide celles qui souhaiteraient prendre conseil sur les démarches à entreprendre.

Vous pouvez, dès le 19 novembre, faire entendre votre voix en publiant directement vos témoignages sur la plateforme, dans l’espace dédié. L’équipe éditoriale de « Viol, les voix du silence » garantit aux contributeurs le respect de leur anonymat.

Vous pouvez aussi suivre l’actualité de ce programme via notre compte Twitter : @voix_du_silence.

Pour toute question ou si vous souhaitez, vous aussi, publier cet appel à contributions, vous pouvez adresser un mail à moderateur@viol-les-voix-du-silence.fr.



samedi 17 novembre 2012

Marche blanche organisée à Paris le 18 novembre 2012 par Innocence en Danger et Manifeste à signer pour une restauration de la protection de l'enfance et du respect des droits de l'enfant


18 NOVEMBRE : TOUS A LA MARCHE BLANCHE

deux jours avant la journée internationale des droits de l'enfant

Le rassemblement aura lieu à 14h à Paris au niveau du Ministère de la Justice, à l’angle de la rue Casanova et de la rue de la Paix




 Le 18 novembre, Innocence en Danger organise une marche blanche qui a pour objet de dénoncer l’incurie des services sociaux dans l’affaire « Marina » pour laquelle cette association amie s’est portée partie civile.

Avec le soutien des associations Enfance et Partage et l’Enfant Bleu et des associations réunies au sein d’un collectif dont fait partie Innocence en Danger.  Il s’agit pour nous tous d’ alerter l'opinion publique et les responsables de la protection de l'enfance sur les  dysfonctionnements qui aboutissent pour de trop nombreux enfants à une véritable maltraitance dont nos institutions sont  responsables.


Cette maltraitance concerne les enfants maltraités au sein de leur famille, signalés comme tels, et qui ne sont pas pris en charge (comme la petite Marina). 
Mais il y a aussi tous ces enfants qui vivent et grandissent dans de bonnes conditions mais que l'on place en foyer ou en famille d’accueil  dans le cas d'un conflit parental à responsabilité unilatérale  et (ou) d'une maltraitance perpétrée par l'un des parents. (80000 placements abusifs en France) .


 LES ASSOCIATIONS QUI APPELLENT A LA MARCHE BLANCHE

Innocence en danger
Mouvement Mondial de Protection des Enfants contre toute forme d’abus sexuel.
http://innocenceendanger.org/
ADUA
Association d’entraide des usagers de l’administration des services publics et privés
http://www.adua.com/
AFPSSU
Association française de promotion de la santé scolaire et universitaire
http://www.afpssu.com/
ARVA
Association pour le respect de Valentine et d’Arthur
http://associationarva.wordpress.com/
ASPHIE
Association d’entraide familiale
http://www.net1901.org/association/ASSOCIATION-DENTRAIDE-FAMILIALE-A.S.P.H.I.E,127794.html
AVPE
Association de protection de l’enfance
http://www.protection-enfance.org/
CEDIF
pour la défense de l'individu et des familles
http://comitecedif.wordpress.com/tag/cedif/
Innocence en danger
Mouvement Mondial de Protection des Enfants contre toute forme d’abus sexuel.
http://innocenceendanger.org/
L’enfant d’abord
A chaque âge ses besoins car il faut préserver l’enfant
http://www.lenfantdabord.org/
ONG ADIPAU France association de défense des personnes actives et unies
http://www.adipau.org/
SOS les mamans
Association de défense des droits de l’enfant et des mamans
http://www.soslesmamans.com/petitioncollecti/index.html
SPEL
Syndicat des psychologues en exercice libéral
http://www.syndicat-spel.org/
Désir d’Ethique et Leon16
des entrepreneurs, des représentants de la haute administration de l’Etat, des responsables de différentes confessions religieuses, des associations, des philosophes, des réalisateurs cinématographiques, se mobilisent autour de l’éthique des affaires, mais aussi de la famille, de l’éducation, des personnes en difficulté.

>>> le collectif en appelle à toutes les autres associations qui font un même constat et souhaitent qu'enfin le problème soit pris en compte par le législateur.  



Notre association Mémoire Traumatique et Victimologie appelle également à cette marche blanche et soutient le Manifeste ci-dessous
À signer ++ le manifeste pour la restauration de la protection de l'enfance et des droits de l'enfants et du respect des droits de l'enfant : 


Manifeste pour une restauration de la protection de l'enfance et du respect des droits de l'enfant

Trop d'enfants placés abusivement ! Trop d'enfants maltraités laissés en risque et sans secours ! En contradiction flagrante avec les objectifs de la Protection de l'Enfance.

On ne peut pas découvrir, savoir ... et ensuite se taire
Trop d'enfants sont remis entre les mains de parents agresseurs, ou retirés à des parents aimants, par détournement des procédures, à la fois par des faux psychologues, par certains procureurs et quelques juges, qui ne retiennent des rapports que ce qui les conforte dans leur conviction préétablie. La parole de l'enfant et du parent protecteur est trop souvent bafouée, les plaintes classées sans suite.

Les travailleurs sociaux sont dans une pensée doctrinale dangereuse et malsaine, en violation de la convention Européenne des droits de l'enfant * ! Se rendent-ils compte qu'un enfant placé est déraciné et sera brisé à jamais ! Comment est-il possible de constater que dans notre pays, l'enfant dans la plupart des cas ne bénéficie pas, alors qu'il en a le droit de choisir son propre avocat. La loi de 2007 donne lieu à de multiples dysfonctionnements.
Trop d'enfants et de familles en sont cruellement victimes.
Par ailleurs, L'institution des Défenseurs des droits des citoyens et la Défenseure des droits des enfants qui en dépend, qui se devraient d'être au-dessus des instances judiciaires, se trouvent, de par la loi organique du 29 mars 2011, encore trop ficelées, et donc sans pouvoir réel.
Alors que nous sommes en période de récession économique, comme le dénonçait déjà Philippe SEGUIN dans son rapport de la Cour des Comptes en 2009, les deniers publics sont dépensés, largement et en toute opacité, par milliards d'Euros (6.5 net en 2010) au travers des Conseils Généraux, en faveur de structures non contrôlées, qui ont financièrement intérêt à ce que les placements soient multipliés, alors mêmes que ces structures sont souvent responsables des maltraitances institutionnelles, et du placement abusif d'un grand nombre d'enfants estimés à ce jour à 80,000.

TROP DE MEFAITS SONT CAUSES PAR DE FAUSSES EXPERTISES PSYCHOLOGIQUES OU ENQUETES DITES PSYCHOSOCIALES ÉFFECTUÉES par:
  • des non-psychologues
  • des faux psychologues auto proclamés, non-inscrits sur le fichier ADELI (Automatisation Des Listes) des Agences Régionales de Santé(ARS) ou inscrits à l'aide de faux diplômes sur ce même fichier
  • des assistants sociaux non légitimes, non-inscrits sur le fichier ADELI
  • des non professionnels de la psychologie ou du champ social
Ce constat a été établi en fonction d'une enquête rigoureuse de l'ADUA et du Syndicat des Psychologues en Exercice Libéral (SPEL) qui soutient l'action engagée à l'encontre des contrevenants.
Régine Labeur, fausse experte près les tribunaux, inscrite avec de faux diplômes sur le répertoire ADELI qui vient d'être condamnée à deux ans de prison ferme pour usurpation de titre a rédigé 400 rapports au moins dont les conséquences sont très lourdes ...
Est-il pensable en ce cas que les Magistrats puissent imaginer que la condition de la chose jugée puisse seule être retenue ? Il y a là une faute grave en matière d'organisation administrative territoriale et judiciaire qui doit être reconnue. Nos investigations permettent de préciser que Régine Labeur n'est hélas pas un cas isolé, qu'un grand nombre de Conseils Généraux et un certain nombre d'Agences Régionales de Santé ne connaissent pas la législation et fonctionnent très mal (absence totale de compétence). Elles ne répondent, par ailleurs, pas aux usagers, contrairement aux dispositions de la loi n° 78-753 du 17 juillet 1978 relative à la demande de communication de documents administratifs. Certaines s'abritent carrément derrière la protection de la CADA (?), qui elle-même mettra beaucoup trop longtemps pour répondre à la demande !
Le dispositif judiciaire du Tribunal pour enfants empile tellement de procédures, en parallèle à celles des juges aux affaires familiales, que les parents ont beaucoup de difficultés pour s'y retrouver !

Le CONSTAT est tellement préoccupant qu'il est urgent de demander :
  • UNE REMISE en ordre complète du système
  • LE RAPPEL à tous les juges, Procureurs, assistants sociaux, associations de gestion de foyers, de faire une APPLICATION STRICTE et IMPARTIALE de la loi dans l'intérêt des enfants et de leur famille
  • L'APPLICATION systématique des SANCTIONS pour tout contrevenant à la législation en vigueur, passibles de l'article 433-17 du code pénal
  • UNE REVUE, correction et modernisation de la loi de 2007
Notre objectif est d'aboutir rapidement à un meilleur RESPECT des droits des USAGERS CITOYENS, des droits de la FAMILLE et surtout du RESPECT des droits de l'ENFANT, ET de l'ÉTHIQUE qui doit y être apportée.



Deux journées de formation à Clermont-Ferrand sur le conséquences psycho-traumatiques des violences animée par la dre Muriel Salmona les 19 et 20 novembre 2012 organisée par la délégation départementale des droits des femmes et à l'égalité


                                              


2 Journées de formations pour des professionnels de la santé, des personnels du Conseil Général, des avocats, policiers, gendarmes

animées par :


Dr Muriel SALMONA 

 Psychiatre, psycho-traumatologue, responsable de de l’Institut de victimologie du 92
Présidente de l’association 

à la 

Direction Départementale de la Cohésion Sociale du Puy-de-Dôme
Salle Grande Limagne (rez-de-chaussée)
de 9h00 à 16h30 (déjeuner libre)
60 av de l’Union Soviétique
63058 Clermont-Ferrand Cedex 1


Les conséquences 
psycho-traumatiques des violences


Les conséquences des violences sur les personnes sont souvent méconnues, sous-estimées et très peu identifiées, alors qu’elles ont des incidences graves et prolongées : 
-  sur la santé physique et psychique des victimes 
-  sur la scolarité, la vie sociale et professionnelle 
-  en matière de précarité, désinsertion sociale, vulnérabilité et risque de délinquance 

Par ailleurs, les violences qui ont les conséquences les plus graves sont celles qui sont le moins identifiées et le moins dépistées, ce sont les violences commises par des proches comme les violences familiales par exemple (maltraitance, violences conjugales, violences sexuelles incestueuses). 

C’est pourquoi la prise en charge des conséquences psycho-traumatiques des violences est indispensable non seulement pour soigner les victimes, mieux les accompagner et les orienter et améliorer leur qualité de vie mais aussi pour mettre un frein à la perpétuation de ce cycle de la violence. 

L’association Mémoire traumatique et victimologie, en partenariat avec la Direction Départementale de la Cohésion Sociale du Puy-de-Dôme - Délégation départementale aux droits des femmes et à l’égalité- proposent à l’ensemble des professionnels prenant en charge des victimes,  une journée d’information sur les conséquences psycho-traumatiques des violences.

Elle sera animée par le Dr Muriel SALMONA : psychiatre, psycho-traumatologue, responsable de l’Institut de victimologie du 92 et présidente de l’association Mémoire traumatique et victimologie.

Le lundi 19 novembre 2012 ou le mardi 20 novembre 2012
de 9h00 à 16h30 (déjeuner libre)
Direction Départementale de la Cohésion Sociale du Puy-de-Dôme  -  Salle Grande Limagne (rez-de-chaussée)
60 av de l’Union Soviétique
63058 Clermont-Ferrand Cedex 1

Conférence de Muriel Salmona à Bastia "Connaître les violences sexuelles pour mieux les accompagner" organisée par le CIDFF de Haute-Corse le lundi 26 novembre 2012 dans le cadre de la journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes

cliquez sur les images pour agrandir



CONFERENCE
organisée par le CIDFF 
de Haute-Corse

« Connaître les violences sexuelles pour mieux les accompagner » 

par la Dre Muriel Salmona
psychiatre- psychotraumatologue
présidente de l'association 

PROGRAMME 

Ouverture de la conférence par 
Mr le préfet de la Haute Corse


Les violences sexuelles, une réalité/ un enjeu majeur de santé publique
Les troubles psychotraumatiques et leurs conséquences
L’accompagnement des victimes/Echanges


Les violences sont une atteinte grave aux  droits humains fondamentaux des personnes, elles sont à l'origine de graves conséquences sur la santé mentale et physique. Les violences sexuelles sont sous estimées, méconnues, non identifiées, souvent déniées….
L’intervention de la Docteure Muriel SALMONA pour mieux comprendre l’importance d’une prise en charge spécifique et précoce… connaitre et comprendre les retentissements des violences sexuelles sur les victimes pour repérer les signes de souffrance afin de mieux les soutenir.

« Les violences sont des situations anormales entrainant des conséquences psychautraumatiques normales, fréquentes, graves et durables, qui sont liées à la mise en place de mécanismes neurobiologiques de sauvegarde à  l’origine d’une mémoire traumatique faisant revivre à l’identique les violences avec la même détresse, les mêmes sensations, les mêmes douleurs dès qu’une situation, une perception rappelle l’événement..»
La  mémoire traumatique des violences et les stratégies que développent les victimes pour l'éviter sont à l'origine des principaux symptômes psychotraumatiques ».
« Les mécanismes psychologiques et neuro-biologiques à l'œuvre dans les troubles psychotraumatiques  commencent  depuis quelques années à être bien connus.
Ces troubles  sont  rarement identifiés et diagnostiqués, les victimes sont le plus souvent abandonnées sans traitement spécialisé, alors qu'il existe des soins efficaces ».



L’origine de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes 
Un hommage aux sœurs Mirabal 
Le 25 novembre 1960, les sœurs Mirabal, militantes dominicaines, furent brutalement assassinées sur les ordres du dictateur et Chef d’Etat Rafael Trujillo. Nées respectivement en 1924, 1927 et 1935 dans la région de Cibas, Patricia, Minerva et Maria Teresa Mirabal (surnommées les Papillons) ont toutes faits des études supérieures et obtenu un diplôme universitaire. Participant activement aux actions politiques menées contre le régime Trujillo et, de ce fait, persécutées et incarcérées à plusieurs reprises, elles devinrent rapidement des symboles de résistance à la dictature. En novembre 1960, Trujillo déclare que ses deux ennemies étaient l’église et les sœurs Mirabal. Le 25 novembre 1960, les trois sœurs sont assassinées alors qu’elles se rendaient à la prison où étaient détenus leurs maris. Ces meurtres causèrent un choc énorme et furent l’un des facteurs qui déclenchèrent un mouvement anti-Trujillo. En l’espace d’un an la dictature fut totalement renversée. 
Lors de la première rencontre féministe pour l’Amérique Latine et les Caraïbes qui eu lieu  à Bogota, en Colombie, en 1981, de nombreuses femmes dénoncèrent  les violences qu’elles avaient subies au sein de leur famille et hors du cercle familial (viols, coups et harcèlement sexuel) ainsi que les violences commises par l’Etat, comme les tortures et les viols des femmes incarcérées pour des raisons politiques. Les sœurs Mirabal symbolisant aussi bien la résistance d’un peuple que la résistance des femmes, c’est tout naturellement qu’il fut décidé, à l’issue de cette rencontre, de faire du 25 novembre « la journée d’élimination de la violence à l’égard des femmes » 
Une commémoration et un engagement international 
Le 19 octobre 1999, à la 54ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies, les représentants de la république Dominicaine et 74 Etats membres présentent un projet de résolution visant à faire du 25 Novembre la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Dans son texte qui définit la violence comme tout acte portant un préjudice physique, sexuel, psychologique, dans la sphère privée comme dans la sphère publique, l’Assemblée Générale des nations Unies considère cette violence  comme un frein à leur lutte pour l’égalité des chances dans les domaines juridique, social, politique. Elle propose que cette journée soit consacrée à des activités destinés à sensibiliser l’opinion publique sur la question de la violence à l’égard des femmes. La résolution 54/134 sera finalement adoptée le 17 décembre 1999. 
L’article 24 - Loi 09/07/ 2010 institue une journée de sensibilisation aux violences faites aux femmes fixée le 25 novembre.